Mondial 2010, Algérie 1 - Egypte 0 Merci Antar !

Mondial 2010, Algérie 1 - Egypte 0
Merci Antar !
Dans une ambiance très tendue, eu égard à la rivalité existante, l’Algérie a empoché son ticket pour le mondial sud-africain.
Les Fennecs, absents du Mondial depuis 1986, pensaient pourtant tenir leur qualification samedi dernier. Mais après le deuxième but égyptien synonyme de victoire (2-0) et de match d'appui, les Fennecs ont dû remettre leur rêve à plus tard. Et l’Histoire retiendra que ce n’est qu’hier que le sort a décidé que l’Algérie s’inscrive parmi les nations privilégiées pour l’aventure sud-africaine. D’aucuns s’attendaient à ce que ce match diffère totalement de celui joué au Caire. Et ce fut vrai dès lors que les conditions furent différentes car les autorités soudanaises avaient tout fait pour que la délégation algérienne se sente chez elle à Khartoum.
Sur le plan du jeu, les camarades de Ziani, revigorés par aussi bien l’enjeu que le devoir de rendre le sourire à tout un peuple, donnaient cette impression de maîtriser les données.
D’ailleurs, le jeu se faisait en grande partie dans la surface de réparations du gardien égyptien, El -Hadary, contrairement à Chaouchi qui chômait quelque peu, notamment en première mi-temps dont on peut avancer qu’elle fut à l’avantage des Fennecs.
Que d’occasions ratées pour ces Verts qui avaient juré de prouver que la défaite du Caire n’était qu’un nuage d’été. Et hier, les Bouguerra et ses camarades ont eu assez de talent et de courage pour empocher ce ticket tant espéré pour que le football algérien retrouve son lustre d’antan. La concentration, de belles phases de jeu et surtout ce jeu à l’algérienne ont eu le dessus sur ces Egyptiens, habitués à évoluer en eaux troubles comme ce fut le cas au match de samedi dernier.
Si en première mi-temps, le gardien Fawzi Chaouchi a convenablement rempli sa mission en étalant tout son art, il est aujourd’hui clair comme de l’eau de roche que ce jeune gardien est bien parti pour succéder à Gaouaoui.
De leur côté, les Egyptiens, étonnés de constater la ferveur des supporters algériens dans ce terrain qui pourtant était leur choix, semblaient dans un jour sans et completement perdus devant les attaques algériennes.
Et c’est ainsi que Antar Yahia a inscrit le but exceptionnel dont le tir rappelle un peu le but du Néerlandais Marco Van Basten en finale de l'Euro 88 face à l'URSS et ce la 41’ de jeu.
Merci Antar tu viens de faire en sorte que l’Algérien se sente fier de l’être.
En seconde période, les Algériens, tout revigorés et merveilleusement soutenus par ce public en or, entament la partie avec en trombe.
Mais devant ce résultat, si les Algériens avaient carrément postulé pour le stand-by, les Pharaons, de leur côté donnaient l’impression d’être perdus devant les actions dangereuses des Algériens, plus que motivés à battre ces Egyptiens, enfin en terrain neutre.
Un état de fait qui mérite d’être souligné, cette seconde mi-temps fut si tendue que les Egyptiens donnaient cette nette impression de n’etre pas ceux qu’on avait vus au Caire.
Puavre Egypte, tu ne brilles qu’en eaux troubles !
En réalité, tous les joueurs ont fait leur possible pour accomplir cette belle mission.
Et si le score n’est que d’un but à zéro, cela ne reflète nullement la physionomie du match mais tout simplement le désir des poulains de Saâdane d’en finir avec ces Egyptiens.
Et ce fut fait !
Ferhat Zafane
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