Cinéma : Un jeune talent qui prend son envol

Le champion d’Algérie 2007 des arts martiaux ; le plus petit chef d’entreprise et le plus petit producteur de cinéma en Algérie, c’est Amar Boudjellal. Infosaintouta a visionné son film en phase de montage « la route rouge », un film d’action et de fiction destiné au grand écran, et a eu avec lui cet entretien :

I.A.T : Voulez-vous dire aux lecteurs d’Infosaintouta qui est Amar Boudjellal ?

A.B : J’ai 22 ans ; je suis né à Batna d’un père originaire d’Ain touta. Depuis ma tendre enfance, j’étais féru des arts martiaux que j’ai pratiqués pendant sept ans ; j’ai suivi des stages dans différentes spécialités. J’ai travaillé pour le cirque italien comme acrobate artistique et j’ai créé le 1er groupe algérien des actions de combat pour le cinéma.

I.A.T : Comment avez-vous eu l’idée de pénétrer dans le domaine de la production cinématographique ?

A.B : J’ai toujours été passionné par les films d’action ; ma star préférée était Jackie Chan. Le monde du cinéma me séduisait et je rêvais de lui appartenir ; c’est pour ça que j’ai commencé à 15 ans à réaliser mes tout premiers court-métrages sur les arts martiaux, dont « les ninjas » ; toutefois mes ambitions étaient plus grandes, alors j’ai créé ma propre entreprise de communication (AmaMovis) et me suis attaqué aux long-métrages en réalisant « la route rouge ».

I.A.T : A propos de ce film, quand as-tu commencé le travail dessus ?

A.B : C’était en 2007, mais à cause de divers obstacles, financiers et techniques surtout, son montage a accusé du retard ; il sera bientôt prêt pour la projection sur les écrans.

I.A.T : Quels sont vos projets pour le futur ?

A.B : J’ai achevé la réalisation d’une série de « caméra cachée » pour le petit écran, et suis en train de travailler sur un projet de film long-métrage, intitulé « les diables humains » ; il est au stade d’avant-projet.

I.A.T : Quelles sont vos ambitions personnelles et professionnelles ?

A.B : Je veux me spécialiser dans les films d’action, et j’ambitionne de devenir un réalisateur de renommée mondiale et classer mon nom parmi les grands. Je veux aussi promouvoir le cinéma algérien et hisser son étendard plus haut.

I.A.T : En avez-vous les moyens ?

A.B : La ferme volonté, les moyens techniques et les ressources humaines existent, restent les moyens financiers ; ça vient avec les sponsors.

I.AT : Dernier mot !

A.B : Merci pour Infosaintouta et rendez-vous devant les écrans et sur les scènes de tournage.

___S.B

Un lien vers la route rouge :