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Un livre pour unhéro .....

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Message  Admin Mar 1 Jan - 0:02


Je dédie ce modeste livre
A Toute Ma Famille

Et Au Peuple Algérien

Si salah zidani


Parcours de Si Salah ZIDANI

Si Salah Zidani Si Salah ZIDANI (Mohamed ) est né le 02/04/1928 à Djebel Groun (Maafa ) exactement à dachrat El Flatcha à Ain Touta ex Mac-Mahon ,fiIs de ZIDANI Lakhdar dit Aissa (Moussebel ) et de Thouf ZIDA (Moussabla ) .
Si Salah a 2 freres martyres l’un, Omar tué au champ d’honneur en 1959 à Izamourene l’autre Said en 1961 à Agandour , le troisième frère Mohamed invalide de guerre (aveugle ) suite à une explosion d’une bombe.
Si Salah ZIDANI fréquenta l’école coranique comme celles implantées dans tous les douars et des petites agglomérations rurales ,qu’on appelait mechtas .Il apprenait le Coran à la zaouïa du Cheikh Said BENBOUZA à la mechta des Ftetcha , pas loin de Maafa juste à quelques kilometres . Enfin , il apprit par cœur le quart du CORAN ,c’est à dire jusqu’à la Sourate 36 YASSIN
Adolescent ,il quittera son village natal et rejoindra une autre zaouïa celle du Cheikh Ben Abdessemed à quelques kilometres au nord de Batna . La , il resta environ une année ou il apprit la moitie du Coran en qualité d’interne . Cette zaouia abritait un nombre considerable d’élevas venus de plusieurs régions environnantes , elle était financée par les « freres » qui , chaque année , en volontaires recevaient les dons de la Zakat indispensable à l’hébergement et à la nourriture des étudiants.
Rappelons que les zaouia , implantées çà et là ,à l’époque essaient graduées selon les qualités et les niveaux des services d’enseignement qu’elles dispensaient . Pour s’en aller et se rendre à une zaouïa , estimée plus performante, Si Salah venda son livre de Coran pour payer le transport . Il prit le train jusqu’à Constantine où il se dirigea vers la zaouia de Belhamlaoui où il demanda l’inscription comme interne . Il fut accepté sans trop de peine . Il avait l’intention d’y finir l’apprentissage du Coran il accéda à la Sourate « El Aaraf « ,soit trois quart du livre Saint .
L’été venu , il abandonna la zaouia pour se joindre aux moissonneurs qui travaillaient dans les champs des colons ou des riches autochtones , profitant des faits de la saison , puisque le travail manquait une fois la récolte terminée . Apres la moisson , il entendit parler d’une école qui dispensait un bon enseignement religieux en Kabylie . C’était la zaouïa du Cheikh Yahia ou Moussa dans les monts de Si Aich , il y resta environ six mois et termina l’apprentissage par cœur du Livre Saint . Ensuite il se dirigea vers la zaouia du Cheikh Tahar Ait Oudjri où il révisa son apprentissage sous couvert du Cheikh Amor Ait Oudjri ,un illustre maître dans la région et ses environs . Cela dura un bon semestre ,il quitta encore le lieu pour un autre ,c’était la zaouia de Tizi El Djemaa pres de Sidi Aich , dirigée par un imam venu de Sétif . En plus du Coran l’imam enseignait la langue arabe et le fikh .
Apparaître ses qualités et sa fidelité durant son séjour , les habitants du village lui demandèrent de prendre en charge l’enseignement de leurs enfants ,il accepta et commença sitôt sa fonction de taleb ,c’était ainsi qu’on nommait les maîtres enseignant le Coran . Les élevas fréquentaient en majorité l’école coloniale où l’on enseignait la langue française et l’histoire de la France ,notre mer patrie ;
Nos ancêtres s’appelaient les Gaulois .Les arabes essaient des bédouins qui parcouraient le dessert à dos de dromadaires …on les appelait les sarrasins .
Face à cette situation, la mission de Si Salah n’etait pas façile .A cette époque les idées s’opposaient , s ’accordaient , s’associaient et se dissociaient …apprendre aux enfants l’importance de la langue arabe et les principes de la religion musulmane ,n’etait pas sans trop de soucis pour former des personnalités fières de leur authenticité et de leur patrimoine socio-culturel ,les enfants de « bicot » devraient prendre conscience des droits de l’individu dans la vie digne ne pouvait s’instaurer qu’avec la libération totale du pays et la fin de la domination coloniale .En plus de l’enseignement coranique Si Salah fut nommé par la djamaa du village Amine , ce fut lui qui recevait les dons et les dus juridiques du village et de ses environs. Il tenait le cahier de charge où il inventoriait les offrandes à Sidi Lemoualek qu’on deposait à la zaouia. De ces dons ,on mettait à coté les comestibles pour la nourriture des élevas venus de loin. La consommation se fait avec une parcimonie extrême ,chaque année les habitants y contribuaient de leurs revenus agricoles et pastoraux …
Dans le village ,habitait un riche propriétaire avec sa femme et sa fille unique ,il proposa à Si Salah d’épouser sa fille ,quand il remarqua que le jeune homme avait de bonnes qualités ,son excellente réputation de taleb assidu et d’un Amine honnête et compétent. Si Salah refusa gentiment la proposition sous prétexte qu’il n’etait pas en situation stable pour fonder un projet conjugal et qu’il devait retourner chez les siens pour les aider à vivre.
En 1951 ,Si Salah alla chercher du travail en France , il fut embauche dans une usine à Froy pries du département Meurthe et Moselle là il fit connaissance des partisans du PPA , il devient un membre compétent et on lui confia la responsabilité de chef de compagnie et d’un bureau de sensibilisation et d’explication des buts qu’envisageait le mouvement nationaliste de Massali El Hadj . Avec ses compagnons ils poursuivaient en plus de l’exercice pratique , une campagne de lutte contre les fléaux sociaux portant atteint à la religion musulmane auprès des familles algériennes ou d’ouvriers émigrés en France , ils interdisaient les boissons alcoolisées comme ils lançaient une lutte sans merci contre le gaspillage .
Si Salah recevait l’argent d’adhésion ,distribuait des tracts et organisait des réunions secrètes où l’on recommandait souvent d’entre ponctuels et unis pour le devoir aussi grandiose que sacre ,et de respecter strictement les lois promulguées à cet effet .Deux années passèrent ,ainsi joignant la parole à l’acte ,le parti dans sa majorité , préférait la tache politique au combat. Un jour en distribuant des tracts dans un café Si Salah fut arrêté par deux gendarmes en civil auxquels il venait de tendre un tract . Il fut conduit à la brigade où il subit un interrogatoire ,il nia tout prétextant qu’il ne savait pas lire le français et qu’il n avait rien de ce qui etait écrit ,et qu’il avait reçu ces écrits par deux inconnus . Il fut lâché sans trop de peine . Le soir même il fut interpelle par le directeur de l’usine où il travaille ,celui-ci lui reprocha d’exercer une tache déroutante ,comme étant un bon ouvrier actif et de bonne conduite ,il lui conseilla de s‘écarter de toute manœuvre douteuse et de ne s’intéresser qu’à son travail s’il voulait garder son poste. Il lui dit qu’une autre fois il ne serait pas aussi calme et pardonnable et que des sanctions seraient prises sévèrement à on encontre . Bref un homme averti ….
Depuis ce jour Si Salah s‘appliquait avec plus d’attention et il examinait les lieux où il se trouvait et il recommandait à ses compagnons d’en faire autant. Ils décidaient d’organier leurs réunions dans les montagnes environnantes loin des soupçons et à l’insu de tout non adhérant .
En France ,il avait une liaison avec M BENBOULAID pour débattre les moyens à mettre en œuvre pour déclencher la lutte qui resta jusque là dans le secret et dont la date etait ignorée . L’important etait de mobiliser les nationalistes à contribuer aux préparatifs et à participer efficacement à réunir le maximum de personnes et de distribuer les rôles à chacun selon ses capacités intellectuelles et matérielles . Inculquer le sens de la responsabilité à des personnes aux prises de certaines habitudes acquises de l’immigration n’etait pas façile ,mais la majorité se pressa avec autant de sérieux que de courage .
Apres la courte arrestation Si Salah devint connu des gendarmes du lieu ,il se déplaçait avec une grande attention où il allait il cherchait à connaître les « gens du pays » et conversait avec eux :quand il decouvre une oreille attentive , il exposait ses idées politiques et ecoutait aussi ses auditeurs et leur demandait de dire leurs pensées : nous avons decidé de revendiquer la liberation de notre pays qu’en dites-vous ?
De part de cette question il s’habituera à choisir les bons éléments ,généralement parmi les plus zélés et qui accordaient plus d’importance .
Il se déplaçait dans les environs de la région (Meurthe et Moselle ) en voyageur ordinaire et qui n'attirait aucune attention particulier ,il récoltait l’argent des adhésions ,et conseillait les algériens à prendre conscience du problème de leur pays .


Il ne resta pas longtemps en France et décida de rentrer en Algérie plus précisément à Maafa vers le mois de Juillet 1953 .
Une fois en Algerie il découvre la division du mouvement u triomphe pour la liberté démocratie en trois parties :
La premier faction resta fiel à son dirigeant Massali El Hadj ,la seconde composa un comite central présidée par Hocine Lahouel et enfin la dernier par l’O.S qui préparait la lutte armée .En Mars 1954 une commission de la révolution pour l’unité et le travail fut créé par l’OS ,lasse du style politique .
Cette organisation s’est transformée plu tard en Front de Libération National et qui déclenchera la guerre en Novembre 1954 .
A Maafa ,son village natal ,Si Salah continua son militantisme avec plus de fermeté auprès des habitants de la région qui lui reconnaissent son dévouement et son dynamisme . Il organisait des réunions de prise de conscience et de préparation pour la guerre contre le colonisateur , cette guerre tant souhaitée et dont la date demeurait jusque là inconnue .


Vers la fin du mois d’octobre 1954 Si Salah reçut l’ordre d’attaquer la veille du 1er novembre la brigade de gendarmerie de Mac-Mahon .En effet ,à la tombée de la nuit Si Salah accompagné de son groupe composé de Medkour Ali ,Djeghaba Amor , Abdou Cherif et Belkhoudja Abdelmadjid s’etaient installé dans la maison qui appartenait à Djeghaba Amor est située pries de la voie ferrée .
Une casemate avait été préparée pour cacher les armes juste après l’attaque , mais les armes n’ont pas ete envoyées par Benboulaid . Le groupe attendit jusqu’à une heure du matin et se dispersa .
Le matin du premier novembre on parlait de l’attaque de Batna ,Biskra et Khenchela .Les nouvelles nous parvenaient de ces attaques composées d’environ une vingtaine d’individus . A Batna le groupe dirige par El Hadj Lakhdar avait pour cible la caserne de gendarmerie où deux sentinelles ont été abattues ,l’alerte fut donnée les ordres fusèrent de toute part à cet instant le premier groupe remonte l’avenue de la république pour rejoindre le second qui était pries de la caserne 2/4 R A une sentinelle fut tuée , il s’agit d’Eugène Cochet puis une seconde a été grièvement blessée la nommée Pierre Audat . A l’arrivée des gendarmes et des groupes d’intervention ,les moudjahidine étaient déjà loin dans les maquis .Du cote de Biskra l’on a appris que la mission n’avait pas atteint son but mais néanmoins l’attaque du centre ville n’a fait que confirmer l’inurrection .et dont les bruits ont couru toute la ville ..On parlait de gros dégâts mais aucun français n’a été blesse ou tue .,par contre à Khenchela l’attaque fut brusque ,le groupe commande par Abbes Laghrour ,elle a été dirigée contre le commissariat .Les hommes ont récupéré trois pistolets à poing aux gardiens ,le deuxième groupe se dirigea à, la caserne du 4eme régiment d’artillerie la sentinelle Andre Marquet fut touchée et s’écroula devant le portail quelque temps après c’est au tour du Commandant le lieutenant Darault qui fut assassine en sortant de sa villa située à une dizaine de mètres de la caserne .Ce fut le premier officier de carrière à tomber sous la balle de « rebelle ».A Tkout les gendarmes étaient assiégés dans leur poste isole ou ils vivent en famille .Une panique ‘est emparée dans la ville d’Arris ,le village de Benboulaid que l’on surnommera « le berceau de la rebellions « toutes les communications téléphoniques furent coupées .Le lendemain vers sept heure du matin ,dans le gorges de Tighanimine à une dizaine de kilometres d’Arris ,le vieux car de type Citroën reliant Arris –Biskra fut arrête par les hommes de Chihani Bachir ,se trouvait dan le car le Caid de Mchouneche Hadj Sadok ,il fut abattu d’une rafale alors qu’il tentait de sortir son arme du baudrier cuir .En tirant sur le Caid le couple d’enseignant fut touche l’instituteur Guy Monnerot mourut ,sa femme survivra ;,elle fut tranportée par les pompiers d’Arris arrivés uelues minutes apres conduit par l’ethnologue Jean Servier .C’etait la derniere action qui marquera le debout de la révolution armée .
Si Salah Zidani pris contact avec les diverses compagnes qui entouraient Maafa ,il rejoint dans le maquis, pries de Lambese ,ans une maison appartenant à Zine , le chef de région Mohamed Cherif Benakcha qui etait entouré d’un nombre important de moudjahidine . En décembre 1954 Si Salah fut désigné comme éclaireur du fait de sa connaissance du terrain de toute la zone , Au debout de l’année 1955 il s‘installa dans la région d’Ain Touta et procédera à la nomination et la distribution des rôles ,il crée des groupes pour une sensibilisation des populations pour les inciter à participer massivement au mouvement insurrectionnel .
Il expliquèrent aux habitants que leur vie est en danger et qu’il vaut mieux çà partir de cet instant de choisir son camps . Ils demandèrent aux populations de participer financièrement et d’ effectuer la collecte de vêtements militaires , des vivres et des médicaments et cela dan la totale discrétion .
Le recrutement des jeunes grandissait de jours en jour dans les rangs de l’armée de libération , en quelque moi le nombre d’armes ramassée ,surtout des STEN ,Ces fusils provenaient de Zeribet El Oued et Oued Souf par des récupérations laissées lors des grandes batailles du dessert pendant la seconde guerre mondiale où les bandes qui évoluaient à la frontière Algero-Tunisienne .
Plusieurs jeunes de Maafa furent enroulés on peut citer parmi eux : Medkour Messaoud ,Benbouza Salah ,Boukhbalt Said ,Nacer Kadour ,Meddour Abdallah… Si Salah se rendit à Bitam et prit contact avec Sellami Ahmed et Zireg Amor pour recruter dans les rangs de l’ALN pres de douze personnes qui ont pu se procurer des armes et des munitions. Ils ont été amene à Oued Sultane en passant par Metlili ,à leur arrivée ils furent accueili par Benakcha Med Cherif.
Parmi les combattants recrutes par Si Salah Zidani on peut citer :
De Bouyakaken :Djouza Ahmed
De Tibhirine : Hadj Aberkane Mouhamed Si Ali Kaanit et Smail
Du Douar Taanant :Bentoumi Ali
De Tarkikt (Oued Beni Fodhala )Hagni Abdallah et Redjouh Brahim
De Oued Maafa ,Tassarghinet : Hebara Med et Harsous Messaoud
De Maafa Bellekh Med Salah ,Benbouza Lakhdar
Du Douar Laksour :Aguillal Hadj ,Boukhenoufa Messaoud
D’Ain Touta :Yahiaoui Amor ;Zekour Amor ,Ziani Aissa dit Maafi
Des Tamarins :Dekhinet Moussa
De Tilatou :Noui
D’Oued Soltane :Zerouk Lakhdar,Megaache Ali ,Delenda
De Lekhemes :Benslimane Ahmed,Chaghi Ferhat ,Rachache El Khalef
De Seggana :Benini Abderahmane
De Tazeght :Guiroud Khelifa,Hadji Med
De Bitam :Nacer Belkacem,Sellami Ahmed,Zireg Amar
De Mdoukel ;Ariouet Med,Kadri Mahfoud
Ces personnes avaient contribué des le debout de la révolution aux besoins des combattants
De Moulia ;Harbouche Med,Harbouche Maamar.


Au debout de l’année 1955 Si Salah constitua avec Harsous Messaoud un groupe qui était composé des travailleurs du chemin de fer on leur confia la mission de détruire la voie reliant Biskra à Batna et cela en présence du responsable de la région en l’occurrence Benakcha Med Cherif. Au cours de cette rencontre importante dans le parcours de l’œuvre militante et la lutte armée ,on donna l’ordre d’abattre les poteaux téléphoniques et électriques et de couper les routes et pistes qui conduisaient vers les lieux de campement des moudjahidine.
Ce n’est qu’à la fin de 1956 que les autorises françaises reconnaissent les importants dégâts causés au niveau de tout le territoire dans des communiqués publiés en 1959. Le bilan tragique du 1er novembre 1954 à la fin de 1956 on a dénombre :
600 tués et 200 disparus, en grande partie une population franco-musulmane
400 ecoles incendiées ou pillées
50.000 poteaux telegraphiques abattus
6000 exploitations agricoles detruites
70.000 tetes de bétail regorgées ou volées
500.000 arbres fruitiers arraches ou sciés
12 Millions de pieds de vigne saccagés
Pour faire face à cette situation alarmante du cote français ,les autorités coloniales ont pris des dispositions humaines et matérielles importantes pour renforcer la défense et relever l’offense ,de la même source on peut lire sous le titre « les algériens l’ont compris : beaucoup d’entre eux n’ont pas hésite à se constituer en groupe d’auto-defense 18.800 hommes armés 34200 en harkis , 8.700 en groupe mobile de sécurité (GMS) 18.500 moghzani ( qui forment la protection des officiers SAS et ce avec le slogan suivant : se protéger et améliorer leur niveau de vie pour faire partie de la communauté française « En 1956 , Si Salah entreprit sous couvert de son chef hierarchique Med Cherif Benakcha à organiser les casemates de la région ,l’une après l’autre il commença par installer et numéroter la casemate deux à Maafa .Il aménagea un centre dans sa maison pour nourrir les moudjahidine ;il nomma comme responsables son père et son oncle Hadj Med dit Chouch ,ainsi que son petit oncle Tayeb Ben Med.Un autre centre fut crée sous la responsabilite d’Amor Medkour et son frere Ali ,puis un autre centre chez Medkour Med dit Berghache ainsi que le centre de Sidi Yahia., D’autres centres ont été construits et la responsabilité confiée à Brahim Berkane et Maraouche Ahmed pour Tasserghint , Hadj Ahbara chez lui ,et un autre à Ouled Soltane .
En ce temps même ,on nomma une commission de cinq personnes sous la responsabilité de Harsous Messaoud avec un secrétaire Bellakh Med Salah .chacun d’eux oeuvrait pour une annexe à laquelle exerçait un agent politique ,un agent de formation et un militaire pour le ravitaillement. A la fin on y installa des services de sainte , justice et croissant rouge ,on recruta aussi des femmes .
Si Salah procède à la nomination des chefs de mechtas dans chaque agglomération ,parmi ces personnes on peut citer : Medkour Alimed , Messaoud Boudjemaa ,Aberkane Amar ,Belloula Djemai ,Yahiaoui Moussa ,Zekour Med ,Aggoune Moussa et Ameziane Med ce dernier subventionnait un centre de ses propres moyens .
Hard Rock MAD est designer pour le ravitaillement et le courrier.


Vers la fin de l’année 1955 l’armée française s’installa à Tafrent les soldats fouillaient jour et nuit les villages et les mechtas environnantes,ils pillaient les propriétés paysannes ,ils violaient détruisaient et massacraient les populations .
Apres toutes ces offenses Si Salah étudia un plan pour soudoyer les militaires algériens exerçant sous le drapeau français afin d’arrêter un plan et mettre fin aux souffrances des populations civiles très pauvres .
Il s’habilla en paysan vendeur de fruits ambulant ,et s’installa devant le camp militaire ,là il rencontra le garde champêtre Harsous Ahmed avec lequel il étudia le moyen de contacter les soldats algériens qui ont le désir de travailler avec les moudjahidine
Tout allait bon train , les soldats lui ramenaient à chaque fois que cela fut etait possible des uniformes , des munitions et des médicaments, on peut de temps le nombre des adhérents s’éleva à 17 ou 18 personnes ,on leur nomma un chef originaire de l’Oranie il s’appelait Dahmane ; celui-ci chargea d’informer les moudjahidine sur les déplacements de l’armée française par l’intermédiaire de Dahmane et du garde champetre . Si Salah pris contact avec le sergent Salah Nezzar responsable de relever jour et nuit .Des lors , les contacts secrets ne cessaient de s’effectuer presque quotidiennement ,le plus souvent à Ain Touta au café dénommé Bouyekhf .


Au café , Si Salah accompagne de Kaddour Nacer et Zekour Med leur expliqua le projet de destruction, du camp militaire de Maafa ensuite ils firent venir Zekour Smail (de par son jeune age qui n’éveilla aucun soupçon ) pour prendre contact avec le sergent Salah Nezzar l’informant de la destruction du camp en lui sollicitant une aide et efficace contre une récompense d’une somme de trois millions de centimes .Le sergent accepta en proposant un temps de réflexion (le temps de remise de la somme promise ) ,Smail le revit une seconde fois après son contact avec les militants pour les rassurer que toutes les propositions ont été acceptées .
Pour la troisième fois Smali ,aujourd’hui martyre , rejoignit Salah Nezzar ,ce dernier lui indiqua la date de l’opération ,la nuit du 30 mai 1956 à une heure du matin .
Au lieu dit Tafrent se trouvait un vieux fort devant lequel s’entend un terrain nu ,les moudjahidine s’y rendirent en attendant les ordres . Une baraque implantée dans cet endroit a été érigée en toilettes pour les soldats et distante d’environ quatre cent mètres du campement ,comme prévu ,un signal parvient de cette baraque ainsi que le mot de passa « adhrar » ..
La date et l’heure de l’opération n’a pas ete portée à la connaissance du groupe que jusqu’au 29 mai 1956 à 17h30 où Si Salah a rassemble sa compagnie à Ikhanoussen (ferme agricole appartenant à Zidani Brahim oncle de Si Salah ) pour leur annoncer l’attaque pour les préparer psychologiquement .

Si Salah accourut vers le mont Ikhanoussen où les moudjahidine attendaient la liaison ,ils étaient environ soixante quinze à quatre vingt personnes , Si Salah averti d’abord les sentinelles , puis les chefs de groupes qui se rassemblèrent immédiatement ,il leur expliqua en détail le plan de l’opération.
Si Salah demande à tous les presents de manifester leur engagement par la levée du doigt ,ils reponderent positivement mis à part quelques individus dont l’etat de santé .ne permettait pas d’effectuer l’opération .
Kebaili Hocine chef de compagnie n° 2 s’est retiré pour des raisons inconnues et il etait remplacé par Salah Zidani et c’est avec cette compagnie qu’ils ont attaque le camp français dont le nombre etait de quarante cinq éléments .Ceux ci restèrent avec un fusil mitrailleur 30 americain ,on donna les directives nécessaires qu’il faille commencer par éliminer les sentinelles par les armes blanches ,sans tirer aucun coup de feu .On désigna Kaddour Nacer , Zekour Mohamed ,Meddour Abdallah et Harsous Messaoud pour couper avec l’aide des civils toutes les routes et les pistes qui menaient vers les lieux que fréquentaient les combattants de l’ALN .
Au premier coup de feu ,tout le monde devrait se rendre vers le camp pour récupérer les armes et les munitions.
Si Salah adresse une lettre à Med Cherif Benakcha par l’intermediare de Medkour Abdallah chargé de l’approvisionnement où il demanda l’aide de la premiere compagnie .Benakcha trouva que l’operation etait délicate et que c’était certainement la fin de Si Salah, il envoya quand même la première compagnie en renfort mais celle ci est arrivée trop tard ,car au moment où elle est arrivée l’operation a déjà ete déclenchée et que tout etait en feu ,alors elle s’est retirée .
Quarante cinq combattants prirent la direction du camp après avoir mange la galette et des dattes accompagne du petit lait au lieu dit pierres de Bouslah .On plaça une sentinelle à proximité du cimetière .On se trouvait à trois kilometres du camp ,on attendit jusqu’à minuit trente puis la compagnie reprit la marche vers le but .Si Salah en tente du fait qu’il connaissait parfaitement le terrain ,ils s’arrêtèrent aux oliviers du garde champêtre appartenant à Harsous Ahmed ,de là on envoya un signal de lampe électrique ,une voix réponde : « adhrar ».
Les combattants empruntèrent un chemin qui longeait une rigole d’irrigation .En se déplaçant à travers le champs de blé , le bruit crée attira l’attention de la sentinelle et à défaut de l achever à l’arme blanche il a été abattu par une rafale et là l’assaut a eu lieu ,les fils barbelés ont été coupe pour créer un passage ,Si Salah s’est introduit le premier et à ses cotes Bouzidi Salah ,Chaib Lakhdar ,Djidjeli Hacene ,Leblendi ,Araar Ali ,Mehmahi Tahar ,Medkour Messaoud et Larbi Lhachemi de son cote le sergent Nezzar Salah avec ses compagnons attaquèrent eux aussi les soldats .On dénombra cote algérien quatre martyres il s’agit de : Djidjeli Hacene ,Mahmahi Tahar ,Araar Ali et Lblindi ,du cote français on recensa une quarantaine de morts .
Le butin fut transporte et dissimulé au lieu dit Taghidh N ‘Messaoud.. Les forces françaises lancers une poursuite impitoyable avec les gros moyens terrestres et aériens ,mais en vain .
Les moudjahidine se rendirent à Bouyakaken où ils rencontrèrent Med Cherif Benakcha avec d’autres compagnies ,ils se partagèrent les armes prises et se dispersèrent selon le plan traçe .



Apres l’attaque du camp Si Salah a passe neuf jours éprouvant à l’intérieur d’une caverne sans manger ni boire .Dans cette grotte il s’est nourri du smen et des figues .
Vivant dans l’obscurité totale ,sa vision s’est trouvée affectée .

Si Salah à la tente d’un groupe de quarante personnes parmi lesquelles se trouvaient Bouzidi Salah ,Belloula Said et M S Ghoufi ils rallièrent le groupe d’Omar Benboulaid et prirent la direction de la Soummam en kabylie pour assister au congres ,c’etait en Août 1956.
A leur arrivée ils découvrirent que le congres avait eu lieu .Ils rencontrerent le Colonel Amirouche et l’informerent de la mort de Mustapha Benboulaid.
Des consignes ont ete données par Omar Benboulaid pour garder en secret la mort de son frere ,Omar etait accompagne d’environ six cent à sept cent moudjahidine avec eux des responsable de la wilaya 1 .Amirouche voulait adresser les directives et lois décrétées par les congres ,puis il renonça .Il demanda à Omar de lui designer des personnes pour lui tenir compagnie pour se rendre à la wilaya 1.Si Salah fut designer pour accompagner Amirouche et ses compagnons tels que Youssef Yaalaoui ,Cheikh Amar et ses deux secrétaires ..A son arrivée dans les Aures Amirouche a tenu des réunions et décora de médaille les ayants droit ainsi que l’avancement de grade pour certains .


A Chelia , ils restèrent deux jours puis reprirent la marche jusqu’au centre de la wilaya 1 où se trouvait Adjoul Adjoul et là un accrochage a eu lieu entre les moudjahidine rallies à Omar Benboulaid ,heureusement que cet incident etait sans gravit ‘ ,les groupes se dispersèrent . Amirouche a pris une direction inconnue .Si Salah et son groupe suivirent Omar ,ils demeurèrent ensemble trois ou quatre jours .Si Salah demanda l’autorisation de quitter Kimel pour se rendre dans la région d’Ain Touta ,il obtint l’autorisation et pris le chemin seul ou il rejoignit Benakcha Med Cherif et continua son œuvre d’organiser les casemates ,de former des commissions et de nommer des responsables de mechtas .
Il commença par organiser la kasma –II à Maafa avec une commission présidée par Harsous Messaoud et le secrétaire Med Salah Bellakh ainsi que les membres permanents .Puis la kasma –I qui réunit Taanent Leksour ,la ville d’Ain Touta ,Tibhirine et Bouyakaken ainsi que la nomination des chefs de commissions.
à Tarkakit :Abdallah Hagni et son secretaire Brahim Redjou
à Leksour : Hadj Lakhdar Aguilal et son secretaire Boukhenoufa Messaoud
à Ain Touta : Zekour Amor ,Yahiaoui Amor ,Aissa Ziani et Moussa Dekhinet
à Bouyakaken :Bada Lembarek , Ahmed Djouza
La commission de Tibhirine : Hadj Aberkane et son secretaire Kaanit Ali
La commission de Tilatou : Zid Nori et son compagnon
à Briket :Khadraoui Khelifa ,Ahmed Ouchene ,Dekhinet Messaoud,Gouaref Ben Nouri
Douar Lakhmas : Ferhat Vhaghi et Mehmahi
Lagridet : Ahmed Ben Hadj Si Slimane et son secrétaire Racheche
Seggana : Benini Abderahmane et son groupe .
Puis on passa à Tazeght on nomma une commission civile révolutionnaire sous la présidence de Guiroud Khelifa et son secrétaire Hadji Med puis on nomma aussi les porteurs de courrier et des fidaynes .
On installa de même une commission révolutionnaire à Djer Ouled Ziane ,composée de Bahri Amor et une secrétaire .
Ensuite à Bitam où on fit installer une commission présidée par Belkacem Nacer et son secrétaire El Djemai et des membres ainsi que la nomination de Sellami Ahmed en tente des fidaynes .
Finalement on nomma une commission à Chaabet Ouled Chelih dont le responsable fut El Hadj Lakhdar et son secrétaire Benyahia Hacene.

LISTE DES SECRETAIRES MOBILISES PAR SI SALAH
ZIDANI DE L’ANNEE 1956 à 1962

- MOUSSA BAATOUCHE AIN TOUTA
- AMMAR BELLOULA MAAFA
- MOHAMED HAGNI TARKIK
- RACHID ZIDANI BATNA
- MOHAMED ARAB AIN TOUTA
- ABDELMADJID TOUATI AIN TOUTA
- MANSOUR TOUATI AIN TOUTA
- RACHID MESTAK BATNA
- MUSTAPHA MEHMAHI LAGRIDAT
- MOHAMED BENALI LAGRIDAT
- ABDESSELAM BELAID EL KANTARA
- RABAH BENCHADI AIN TOUTA

Le 12 Octobre 1957, Si Salah participe à la bataille de Tibhirine c’était une bataille très acharne au cours de laquelle un avion fut abattue , du cote des moudjahidine un grand nombre tomba dans le champ d’honneur surtout de la patrouille venue de kabylie pour se rendre en Tunisie ,un autre avion s’écroula à Tafikt à cote de Si Salah ,il avait le secrétaire Belloula Amar et le martyre Aoufi Said secrétaire de la région II dont les membres etaient tous parmi les premiers recrutés .

** Si Salah a continué ses activités militaire et politique jusqu’en 1962 où il a refusé de remettre à Moussa Redah ( responsable de la région ) les dons : argent ,or et les registres de la guerre
Le 12 Juillet 1962 il a reçu une lettre de décision de mutation à la région III de Setif à la place de Mohamed Cherif Abbes , ce dernier nommé à Biskra au même poste :décision n° 071 du 3 Juillet 1962 signe par le responsable militaire ( l’assemblée de la région Mohamed Salah Benabes suit à cette décision il a remis tous les dons et documents .


** Tête mise à prix
Si Salah était recherche par les autorités françaises de 1953 à la fin de la guerre et sa tente mise à prix de 30 millions mort ou vif .
Il y a eu des interpellations ,des interrogations et des tortures sur des citoyens que les autorités françaises prenaient pour Salah Zidani .
Mohamed Zidani dit Zdira fut interpelle et interrogé à maintes reprises ensuite ce fut le tour de Zidani Med Seghir qui a été torturé et a chapé à la mort .
Zidani Med Ben Ali à la suite de son assassinat par les autorités françaises qui ont organisé une fête dansant croyant que Si Salah a été éliminé .
** Si Salah nomme au grade moulazem awal ( lieutenant ) le 24/02/1960 décision signée à l’époque par Sagh El Awel Tahar Zbiri
Decision n ° 52 Wilaya I du 24/04/1960.

** le 19 Mars 1962 ,date du cessez le feu Salah Zidani a assisté à une cérémonie de dénomination de la ville d’Ain Touta ex Mac Mahon avec le maire français et ses coéquipiers à l’application du cessez le feu .


Si Salah a assuré la sécurité des citoyens français ayant constate que ces derniers avaient peur des représailles ,il a donné ordre aux habitants de la ville de respecter le cessez le feu.

Ce même jour un officier français du bureau de SAS a demande à Amar Zireg de ramener Si Salah à Batna pour une entrevue,ce dernier a décline l’invitation parce que cet officier avait fait beaucoup de mal au peuple algérien.


**Apres la mission de Setif ,Si Salah occupa plusieurs postes politiques entre autre :
Coordinateur de la kasma
Commissaire régional de la milice à Batna
Responsable militaire
Responsable politique de la région 3 de Setif
Responsable politique à Ain Touta
President des anciens moudjahidine et victimes de la guerre de la kasma d’Ain Touta.
Si Salah était en parfaite santé de servir la patrie , il a été recruté dans le corps de la police (comme officier ).
A son incorporation le 4 Novembre 1966 dans ce corps il s’est retrouve avec le grade de brigadier,et suite à cette décision il s’est senti humilie é et marginalisé ,de responsable politique ,il se retrouve comme simple agent de police .
En 1976 il fut terrasse par une dépression nerveuse et il a traîne d’hôpital à hôpital et il a et traite pour des maux psychiatriques à cause des séquelles de cette ingratitude et injustice.
En tant que membre de cette famille de révolutionnaires il dit : « Je ne me suis jamais mis à l’idée qu’un jour ce qu’on a écrit sur tablette d’or , que l’on soit marginalisé ,maltraite à la limite de l’humiliation et mon cas peut entre pris sous cet angle « L’Indépendance a été arrachée par le peuple de tout le territoire et non une partie de celle – ci.
Aujourd’hui ce peuple est en train de souffrir de la hogra ..
Pour ma part j’ai participe à cette révolution et je n’ai jamais demande quoi que ce soit , ce qui se passe aujourd’hui me révolte .

** liste des héros qui ont attaqués le camp du maafa de (djebel groune) détenu par l’armé française la nuit du 30 mai 1956
1- Salah Zidani responsable et organisateur de l’attaque.
2- Salah Nezzar chahid . c’était l’intermédiaire dans l’opération et il était sergent dans l’armée française , il est tué pendant l’opération .
3- Salah Bouzidi djoundi El-Kantara
4- chaib lakhder – chahid
5- hassen djijeli ex chauffeur au camp française déserté son pote un mois avant l’attaque .
6- Leblendi Messaoud – chahid
7- Ali Arraar tué pendant l’attaque à l’intérieur du camp
8- Tahar Mehmahi blissé au blissé au camp et décidé dans une casmate à Taghith.
9- Messaoud Madhkour décidé suit d’une explosion de bombe sur la route de Tamara .
10- Larbi Lahachiemi .
11- Mokhtar Ghasnouni .
12- Dahmane Louahrani .
13- Ali bala
13- Chahid ouadheh et d’autres

المجاهد سي الصالح زيداني
اسم تغنت به حرائـــرالأوراس
" سـي الصالح زيداني مسؤول سياسي
خـبرك راهو جاني جيش التحرير الوطني "
كلمات رددتها منطقة الاوراس اشادة واعترافا ببطولات صــا حبها مثلما رددت اسماء كثيرة ، لكن ذاكرة النسيان طوت تلك الصفحات وخنقت تلك الأصوات بل ورمت به في دهاليز مظلمة وصب عليها شتى الدعايات المغرضة لطمس تضحيات الأبطال والتشكيك في أعمالهم ونواياهم ...
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