Atteinte sournoise aux droits de diversité et de savoir
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Atteinte sournoise aux droits de diversité et de savoir
Atteinte sournoise aux droits de diversité et de savoir
Publié le 24/09/2009 à 17:02 par infosaintouta Tags : droits homme aintouta presse journaux info opinion
Dans ma ville, Ain touta, assez grande et peuplée, moi le lecteur polyglotte, quand je me réveille le matin, mon petit plaisir matinal est toujours de lire un journal, souvent deux, pour tenir mon intellect à jour, tout en savourant mon café. Les deux journaux sont chacun dans une langue différente, à savoir le français et l’arabe ; car, jamais les journaux francophones et arabophones en Algérie ne s’entendent sur la même info, encore moins, la rapportent d’une même manière objective. On brode et tourne toujours autour de l’info pour orienter le lecteur, donc l’opinion publique, dans un sens ou dans un autre, et le manipuler selon le désir et l’orientation de chaque ligne éditoriale ; d’où ma volonté de diversifier mes sources d’information, dont l’Internet, les chaînes satellitaires... etc. Or, le problème c’est que les titres de la presse écrite francophone indépendante arrivent dans ma ville en infimes quantités, et s’épuisent souvent avant que je ne pointe. Un simple coup d’œil tôt le matin sur les étalages des journaux est édifiant : 90 % des titres sont en langue arabe et en quantités plus que suffisantes, alors que moins de 10 % sont en langue française, départagés entre la presse indépendante et étatique. Cette pratique sournoise vise à faire perdre au lectorat algérien l’habitude de lire hors l’arabe et imposer, par voie de conséquence, le monolinguisme. Ce monolinguisme recherché est une atteinte délibérée à deux droits fondamentaux et inaliénables de l’homme, les droits à la diversité et au savoir.
Un citoyen d’Ain touta
Publié le 24/09/2009 à 17:02 par infosaintouta Tags : droits homme aintouta presse journaux info opinion
Dans ma ville, Ain touta, assez grande et peuplée, moi le lecteur polyglotte, quand je me réveille le matin, mon petit plaisir matinal est toujours de lire un journal, souvent deux, pour tenir mon intellect à jour, tout en savourant mon café. Les deux journaux sont chacun dans une langue différente, à savoir le français et l’arabe ; car, jamais les journaux francophones et arabophones en Algérie ne s’entendent sur la même info, encore moins, la rapportent d’une même manière objective. On brode et tourne toujours autour de l’info pour orienter le lecteur, donc l’opinion publique, dans un sens ou dans un autre, et le manipuler selon le désir et l’orientation de chaque ligne éditoriale ; d’où ma volonté de diversifier mes sources d’information, dont l’Internet, les chaînes satellitaires... etc. Or, le problème c’est que les titres de la presse écrite francophone indépendante arrivent dans ma ville en infimes quantités, et s’épuisent souvent avant que je ne pointe. Un simple coup d’œil tôt le matin sur les étalages des journaux est édifiant : 90 % des titres sont en langue arabe et en quantités plus que suffisantes, alors que moins de 10 % sont en langue française, départagés entre la presse indépendante et étatique. Cette pratique sournoise vise à faire perdre au lectorat algérien l’habitude de lire hors l’arabe et imposer, par voie de conséquence, le monolinguisme. Ce monolinguisme recherché est une atteinte délibérée à deux droits fondamentaux et inaliénables de l’homme, les droits à la diversité et au savoir.
Un citoyen d’Ain touta
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