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YAHIAOUI, DIRECTEUR DU THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNA, AU SOIR D’ALGÉRIE

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Message  Admin Ven 25 Déc - 8:27

Culture : YAHIAOUI, DIRECTEUR DU THÉÂTRE RÉGIONAL DE BATNA, AU SOIR D’ALGÉRIE
«Le défi mérite l’engagement et c’est ce que nous avons fait»

Une semaine durant, du 10 décembre au 18 du même mois, Batna a vécu au rythme du Festival national du théâtre amazigh. Une première édition qui laisse de bonnes impressions, et surtout l’envie de refaire et de continuer. M. Yahiaoui, directeur du Théâtre régional de Batna, mais aussi commissaire du festival, revient dans cet entretien sur les moments forts et phares de cette belle manifestation.
Le Soir d’Algérie : Monsieur le directeur, un festival, une réussite, vous attendiez-vous à un tel succès ?
M. Yahiaoui : Merci, quand nous avons entamé les préparatifs au mois d’octobre passé, je ne vous cache pas que je n’étais pas très confiant. L’idée de ce festival émane de Mme la ministre de la Culture, l’idée est portante, originale et authentique, mais nous n’avons pas de références, de précédents et pas assez de recul, mais le défi mérite l’engagement et c’est ce que nous avons fait.
Pourquoi Batna ?
Sans fausse modestie, nous avons des traditions théâtrales au Théâtre régional de Batna. Le rôle joué par le TR Batna, durant des années, en dépit des difficultés, la récolte de différents titres durant différentes manifestations culturelles, mais aussi, et surtout, l’organisation et la réussite du festival du théâtre professionnel que nous avons abrité en 1994 à un moment où il était interdit, risqué de monter sur scène, rappelez-vous, nous a donné toutes les chances de voir le théâtre amazigh choisir son berceau chez nous, chez lui. On oublie souvent que feu Medjoubi avait monté l’une de ses meilleures pièces à Batna, Âlem el baouche, enfin nous sommes dans les Aurès, et le mouvement associatif, qui a tant donné, mérite cette consécration. Je saisis l’occasion pour rappeler que le théâtre était et reste ouvert à tous.
Vos appréhensions avant le lancement du festival ?
L’organisation était pour moi un souci majeur. Recevoir 18 troupes de théâtres, 250 participants et des invités, ce n’est pas une mince affaire. S’ajoute l’expérience unique du théâtre amazigh, et comme je vous le disais, nous n’avions pas d’expériences précédentes. Cependant, la disponibilité des gens du théâtre aussi bien amateurs (si le mot veut dire encore quelque chose) que professionnels nous a beaucoup encouragés. Nos craintes se sont évaporées (rire) grâce à un effort collectif, et aussi grâce à l’aide et aux conseils des connaisseurs.
L’ouverture…
Aucun invité ne manquait à l’appel, c’était ma première satisfaction, ainsi que la présence d’un large public qui m’a rasséréné. En dépit du fait que nous avons programmé des spectacles dans différentes daïras (Arris, Aïn-Touta, Serriana, El-Madher), des citoyens ont fait le déplacement pour assister à l’ouverture, mais aussi aux autres soirées, et vous l’avez constaté, beaucoup de familles ont fait le déplacement.
Le déroulement du festival…
Trois spectacles au programme, sachant que la maison de la culture a contribué par l’accueil des pièces de théâtre durant les après-midis. Les ateliers, qui ont eu lieu à la salle de conférences de l’hôtel Chelia, ont eu un franc succès, vu les sujets abordés par les gens du théâtre et les spécialistes qui ont fait le déplacement pour animer les débats. Cette première édition nous ouvre l’appétit et nous pensons déjà à la prochaine, pourquoi s’arrêter en si bon chemin.
Donc, le rendez-vous est pris…
Oui sans nul doute et sans ambages. Nous avons un public qui apprécie, nous avons de la matière, il s’agit de bien préparer et de s’organiser. Bien sûr, je ne vous cache pas que durant cette première édition, nous avons appris de nombreuses choses intéressantes par le contact, l’échange, c’était un un véritable carrefour. J’ai la faiblesse de croire que nous avons eu un rendez-vous avec l’histoire, avec nous-mêmes. Nous demandons aux futurs participants des œuvres universelles en tamazight, mais aussi des œuvres algériennes. Prochainement, un web-mail et un site Internet seront mis en place afin de faciliter le contact avec des organisations, associations ou personnes désireuses de partager leurs expériences.
Awal anagarou (mot de la fin)… (Rire…) A vos planches et en amazigh, c’est nouveau et authentique à la fois, c’est ça l’Algérie et les Algériens. Merci à tous et bravo pour les lauréats.
Propos recueillis par Rachid Hamatou
jeudi 24 décembre 2009
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