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uncombattant allemand dans les rang du FLN Mustapha Muller (1926-1993)

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Message  Admin Lun 31 Déc - 21:33

Mustapha Muller (1926-1993)

De son vrai nom Winfried Müller, allemand d’origine ayant un cours passé autrichien est né en 1926 à Dortmund dans une famille conservatrice-monarchiste, son père juif, entre dans la clandestinité à l’époque nazie.

Après la 2ème guerre dont il a participait, il revint avec le groupe autour d'Ulbricht en Allemagne. De l’Est, mais bientôt, il est exclu comme un dissident du parti et erre sans but à travers l'Allemagne pendant quelques années.

Anti-nazi convaincu dès son jeune âge et militant dans les Jeunesses socialistes autrichiennes, Müller découvre le combat du peuple algérien grâce à Reimar Holzinger, activiste pro-algérien de la première heure.

En 1955, il établi des contacts avec le FLN à Paris qu’il rejoint en 1957 où il est enrôlé dans l’ALN avec le grade d’officier avait pour mission de faire déserter les germanophones de la Légion étrangère française. Converti à l’islam il est devenu Mustapha.

Il créa ensuite le Service de rapatriement des légionnaires, dont le siège se trouvait à Tétouan au Maroc. A son initiative, des réseaux de désertion des légionnaires sont mis en place avec la bienveillance des autorités du Maroc nouvellement indépendant, permettent le rapatriement de plusieurs jeunes légionnaires autrichiens, ce qui a résulte également à la diminution sensible des candidatures à l’enrôlement de légionnaires, entrainant par voie de connaissance la baisse de la qualité de recrues toujours plus jeunes.

Des opérations de rapatriement qui se sont déroulées dans des conditions très difficiles mais qui ont pu se réaliser avec l’aide de Rudolf Kirschläger, un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères autrichien, qui deviendra par la suite président de la République d’Autriche.

« Il a volé toute une brigade à l’armée française », dira de lui la presse lorsqu’elle apprendra qu’il a réussi à détourner 3000 légionnaires.

Toute une organisation secrète et efficace en faveur des déserteurs de la Légion étrangère a été mise au point: de Sidi Bel Abbes à Francfort, en passant par Oujda, Nador et Casablanca. Mustapha Muller a consacré des années de dévouement et d'intelligence, pour faire déserter des centaines de légionnaires allemands et autrichiens et leur rendre leur liberté et leur dignité d'hommes.

C’est grâce à Walker Haker, rédacteur en chef du quotidien progouvernemental « Neues Österreich » (Nouvelles d’Autriche) que des bulletins d’information du FLN sont envoyés aux partis politiques, aux députés et aux journaux. Les Jeunesses autrichiennes, d’obédience socialiste, organisaient aussi des manifestations de soutien à la cause algérienne. En 1959, à l’occasion du Festival mondial de la Jeunesse qui se tient à Vienne, le drapeau algérien est hissé sur un des monuments de la ville. L’ambassade de France éleva une protestation et des citoyens français tentèrent de le retirer, mais leur tentative échoua.

Les services secrets français ont tenté à plusieurs reprises par des assassinats pour l'éliminer

Certains anciens légionnaires ont choisi de rester en Algérie pour toujours, ont fondis des familles, ils ont opté pour la nationalité algérienne et sont des citoyens honorables et respectés de leurs collègues, de leurs voisins et de leurs nombreux amis. Les autres avec le soutien du Croisant Rouge Algérien sont rentrés chez eux en Allemagne ou en Autriche où ils ont milité activement en faveur de la cessation des hostilités en Algérie et l’indépendance de l’Algérie.

A l’indépendance, Mustapha Muller occupe différents postes dans l’administration, notamment à l’information et à la jeunesse. En 1976, il est dans la protection de la nature et milite pour la création des parcs, il a longtemps et fermement présidé aux destinées du Parc National du Djurdjura avant d'être nommé à la fin des années 1980 à la direction du Parc National du Tassili. Début de l’année 1981, il est nommé directeur de la station de l’Institut national de recherche forestière de Tamanrasset.

Il fut à l'origine de l'initiative heureuse de l'arrêt en Algérie du polluant Paris-Dakar qui traversait ce site fragile. Il aura aussi fondé l'école de ski de Tikjda.

Décédé à Tamanrasset le 9 octobre 1993 à midi à l'âge de 67 ans, terrassé par une crise cardiaque, il a choisi d’être enterré à Tamanrasset.
– avec Zahir Rouabah, Tarek Adel, Larem Meral, Rachida Gacem, Haoues Aifa, Fatiha Hassanine, Nadia Lounes, Dz Cne, Amel Aljana, nasser ferrah, Nora Si, Ahmed Alioui, Nacer Benchohra, Orationem Amare, Web Teaching, Racine Sy, You Nes, Zahia Benabid, Yugurtha Youcef, Marie Rêveuse du Désert II, Scarlett Pivin, Amar Amar, Belkacem Babaci, Md Zemirline, Malika Zohra Ghazali, Brahim Senouci, Hamou Bouchemal Jamal, Rabah Hamitouche, Um Soheib Bourenane, Nasser Ferrah, Abderrahmane Harkouk, Lounès Adi, Salah Ayat, Omar Boumesbah, Khaled Traikia, Abdelaziz Khireddine, Ahmed Amri, Abdou Labbize, Far Der, Nhd Ferrah, Abdelhamid Mesrati, Aoumeur Bakelli, Djoudi Attoumi, Mabrouk Kherief, Mohamed Moh Nedjaa, Laïd Mokrani et Hakim Al-djazairi.
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